Ange Chierchia

  • Programming principles for self-taught front-end developers

    Andy Bell balance des principes solides pour les autodidactes du front. J’aime bien son approche parce qu’elle casse l’idée qu’il faut tout savoir pour être légitime. Il insiste sur la simplicité d’abord, les fondamentaux avant les frameworks, et surtout : résoudre des vrais problèmes plutôt que d’accumuler des technos sur son CV.

    Ce qui me parle le plus, c’est son conseil de pas se laisser impressionner par la complexité des autres. On a tous tendance à croire que les devs « officiels » maîtrisent tout sur le bout des doigts, alors qu’en vrai, personne ne sait tout. L’impostor syndrome, ça touche tout le monde, diplômé ou pas.

    Il rappelle aussi qu’être autodidacte, c’est souvent avoir développé une capacité d’apprentissage autonome qui vaut de l’or. Ça forge une débrouillardise que les cursus classiques n’offrent pas toujours. Bref, un article qui fait du bien à l’ego et qui recentre sur l’essentiel : construire des trucs qui marchent, proprement.


  • Your URL Is Your State

    Ce billet m’a rappelé que les URLs, c’est pas juste un truc pour afficher une page, c’est carrément un système de gestion d’état vieux comme le web. Genre, la magie, c’est que l’URL encode tout ce dont on a besoin pour retrouver une config précise, un filtre, un état d’interface, sans base de données ou cookies. Le gars prend pas mal d’exemples concrets : PrismJS avec la config dans l’URL, GitHub qui cible des lignes précis, Google Maps, Figma… Bref, on peut tout partager et retrouver à l’identique. C’est con comme chou, mais tellement sous-estimé.

    L’article insiste aussi sur le fait que faut pas mettre n’importe quoi dans l’URL (pas d’info sensible ou de data super complexe), et qu’on doit faire suivre des bonnes pratiques genre éviter d’y mettre des valeurs par défaut ou d’écraser l’historique navigateur avec des méthodes mal choisies. Au final, l’URL c’est pas juste une adresse, c’est une part de l’expérience utilisateur, un contrat clair entre appli et utilisateurs. Une piqûre de rappel utile pour tous ceux qui codent du front et oublient parfois que la vieille URL a encore un truc à leur apprendre.


  • A workaround for using custom properties in media queries

    Coup de cœur pour cet article de Manuel Matuzović. Le gars attaque un vieux serpent de mer : “Pourquoi je ne peux pas utiliser mes variables CSS dans des media queries ?”. Réponse : parce que la spec dit non. Mais il montre une combine plutôt élégante : passer par les container style queries avec @property et une petite dose de min() ou max().

    Ce que j’aime : ce n’est pas du bricolage crado, c’est presque une avant-première de ce que CSS pourrait nous offrir. On garde les variables, on les manipule, et soudain tes breakpoints deviennent bien plus souples. Pas besoin de réécrire tes valeurs partout, tu centralises, tu adaptes.

    Évidemment, ça reste un workaround, pas encore une solution universelle (support limité, syntaxe pas anodine). Mais franchement, ça ouvre une porte. Et moi, dès qu’un article me fait entrevoir ce genre d’horizon pour le futur du CSS, je souris bêtement devant mon écran.


  • samedi 04 octobre 2025 @ 20:04:20

    Seul truc un peu chiant, c’est qu’OVH ne permette d’exécuter une tâche CRON que toutes les heures au minimum. Ça aurait été cool de pouvoir actualiser toutes les 30 minutes 😒

  • samedi 04 octobre 2025 @ 19:11:17

    Bon, je me suis installé une instance FreshRSS, on verra ce que ça donne sur mon mutualisé OVH.

    J’espère que je ne me suis pas foiré dans la configuration du CRON pour récupérer les nouveaux articles 🤞


  • samedi 04 octobre 2025 @ 12:05:59

    J’aime vraiment beaucoup Feedbin, mais je pense de plus en plus à auto-héberger mon lecteur de flux RSS, histoire de réduire mes « dépenses non-essentielles ». J’ai le même sentiment avec IFTTT. #samediéconomies #samediphilosophie

  • samedi 04 octobre 2025 @ 10:56:59

    En vrai, j’ai un compte sur Pixelfed, mais je ne sais pas pourquoi… J’ai l’impression d’avoir fait le bon choix en quittant Instagram parce que je ne l’utilisait pas, mais transférer toutes mes données sur Pixelfed ça n’a rien changé au problème. En plus, personne n’utilise Pixelfed donc il y a très peu de chose à y regarder.

    Oui, on est samedi matin et je me pose des sacrées questions existentielles, et alors ? 🤭


  • samedi 27 septembre 2025 @ 14:45:22

    Je viens d’importer mon journal Day One sur mon blog en vibe codant avec ChatGPT. Franchement, ça gère 👌

  • No Class

    Lire ce billet m’a fait sourire. Adam s’est débarrassé des classes CSS pour ne garder que des éléments nus, stylés directement. Brut, sans fioritures. Et franchement… ça marche.

    C’est un peu la vibe “fuck it, why not ?” qu’on a tous parfois. Ce moment où tu décides que les conventions, les guidelines, les “meilleures pratiques” peuvent bien aller se rhabiller, parce que t’as envie de coder léger.

    Je ne suis pas sûr que ça scale sur un projet d’équipe (ou sur un site qui va vivre plus de deux semaines). Mais pour un blog perso ? Pourquoi pas. C’est comme écrire à la main avec un Bic plutôt qu’un stylo plume : moins classe (haha), mais direct, simple, et finalement très agréable.

    Et puis, avouons-le : il y a un petit plaisir coupable à casser les règles. À dire “tant pis, j’ai pas de classes, et alors ?” 🤷‍♂️


  • UnSassing my CSS – CSS imports

    J’avais déjà commenté son article précédent sur la désintox de Sass, et voilà la suite logique : gérer ses CSS imports proprement. J’aime bien sa façon de montrer qu’on peut revenir à des solutions simples, natives, sans forcément réinventer la roue. Ce n’est pas un manifeste contre Sass, c’est plutôt une mise en avant du côté pratique d’`@import` moderne.

    En lisant ça, je me dis que je passe encore trop de temps à sur-ingénier mes setups. Parce que oui, compiler dix fichiers dans un seul, ça paraît bête, mais c’est ce qu’on fait tous les jours. Et c’est rassurant de voir quelqu’un dire “tu peux le faire avec les outils du langage, sans mille dépendances”.

    Ce qui me plaît le plus, c’est ce ton tranquille : pas de dogme, pas de “il faut faire comme moi”. Juste : regarde, ça marche, c’est plus simple, tu peux essayer. Et moi je me retrouve à hocher la tête bêtement en me disant : “ok, j’ai compris la leçon, less is more”.